Je conçois la vie comme une quête, c'est-à-dire comme un éternel questionnement. L'idée de l'existence telle un chemin parcouru de petits bonheurs à saisir, mais aussi semé d'épreuves pour nous faire grandir, m'ont conduite jusqu’à Arouna Lipschitz et son école initiatique. Sur une base philosophique et spirituelle, j'y ai appris l'art de la relation à soi-même et aux autres. Cela a développé mon goût de vivre en conscience et a renforcé ma capacité d'être présente, dans l'instant.
Entre temps, j'ai pris le temps d'éditer un livre : Eloge de la connivence hommes-femmes, aux éditions Dangles. Cet ouvrage est une ode à l'harmonisation entre nos deux polarités yin et yang. Savoir danser avec nos deux polarités masculine et féminine, c'est sortir du rapport de force, et être capable de vivre la différence comme un champ de possibles à transformer et matérialiser.
Plus récemment, j'ai eu envie d'ajouter une corde à mon arc en m'approchant du chamanisme. J'ai eu l'immense chance d'être enseignée par un chaman japonais, Kazuhisa Ogawa. C'est mon chemin d'apprentissage actuel, je marche dans ses pas, ma discipline sur le temps permettront cette appropriation.
Ma pratique de coach m'a fait toucher du doigt le lien entre le mental, le corps et le cœur et je fais feu de tout ce que j'ai assimilé pour relier ce qui est séparé. Guérir le cœur, apaiser le mental, pour que nos sens, nos sensations et nos pensées guident le corps.
Nous avons développé en Occident des grandes capacités mentales. La science, la technique et la raison sont les maîtres-mots de nos constructions. La place du cœur est trop souvent consacrée à la sphère privée quand le corps reste d'abord un "outil" dédié au sport, à la performance. Régulièrement, on pense au corps quand il ne répond pas à ce qu'on en attend. : la maladie en devient le messager.